Premiers ministres de Grande-Bretagne
Le Premier ministre est le leader politique du Royaume-Uni et le chef du gouvernement. Il y a eu 15 Premiers ministres au cours des 70 ans de règne de la reine Élisabeth II, dont certains plus d'une fois. La résidence officielle du Premier ministre britannique est le 10 Downing Street, à Londres.
Voir également: Cimetière secret pour animaux de Hyde Park| terme | nom | parti politique |
| 1721-42 | Sir Robert Walpole - rétablit la confiance dans le pays après le krach financier de la bulle des mers du Sud en 1720. Domine la scène politique sous les règnes de George I et George II. George II fait cadeau à Walpole du 10 Downing Street. Walpole démissionne à la suite de ce qu'il considère comme une mauvaise gestion de la guerre de l'Oreille de Jenkins. | Whig |
| 1742-43 | Comte de Wilmington - En mauvaise santé pendant la majeure partie de son mandat de Premier ministre, il meurt en fonction. | Whig |
| 1743-54 | Henry Pelham - Durant son mandat, il a supervisé la participation britannique à la guerre de succession d'Autriche en 1744-48, l'insurrection jacobite de 1745 et l'adoption du calendrier grégorien. Il est mort en fonction. | Whig |
| 1754-56 | Thomas Pelham-Holles, duc de Newcastle - Il accède au poste de Premier ministre dix jours seulement après la mort de son frère Henry Pelham. Pendant la guerre de Sept Ans, il est tenu pour responsable de la perte de Minorque et est remplacé par le duc de Devonshire. | Whig |
| 1756-57 | William Cavendish, duc de Devonshire - Dans un gouvernement effectivement contrôlé par Pitt l'Ancien, l'administration de Devonshire prend fin à la suite du renvoi de Pitt par le roi, et est remplacée par le second ministère Newcastle. | Whig |
| 1757-62 | Thomas Pelham-Holles, duc de Newcastle - De retour au pouvoir avec Pitt l'Ancien comme secrétaire d'État au Sud, ce gouvernement a contribué à la victoire finale de la Grande-Bretagne sur la France et l'Espagne pendant la guerre de Sept Ans. | Whig |
| 1762-63 | John Stuart, 3e comte de Bute - Favori de George III, il est le premier Écossais à occuper la fonction suprême. Impopulaire auprès des "grands ignorants", il introduit une taxe sur le cidre afin de contribuer au financement de la guerre de Sept Ans. Il démissionne à la suite de critiques virulentes sur sa gestion des négociations de paix. | Tory |
Sir Robert Walpole, Lord North, William Pitt le Jeune | ||
| 1763-65 | George Grenville - L'introduction du Stamp Act de 1765 a imposé un impôt direct sur les colonies et les plantations britanniques en Amérique, l'une des étincelles qui ont contribué à déclencher la guerre d'indépendance américaine. | Whig |
| 1765-66 | Charles Watson-Wentworth, 2e marquis de Rockingham - Sous la pression des colons américains mécontents et des industriels britanniques, le Stamp Act, inapplicable, est abrogé. Il apaise également les "grands mécontents" en supprimant la taxe sur le cidre de Bute. | Whig |
| 1766-68 | William Pitt "The Elder", 1er comte de Chatham - Surnommé le "grand roturier", Pitt est considéré comme le créateur de l'empire britannique. Bien qu'il n'ait été Premier ministre que pendant deux ans, il a dominé la politique britannique au milieu du XVIIIe siècle. Ses campagnes militaires au Canada, en Inde, aux Antilles et en Afrique de l'Ouest ont permis de créer un empire commercial très lucratif. | Whig |
| 1768-70 | Augustus Henry Fitzroy, duc de Grafton - Il prend la tête de l'État après la maladie de Pitt et s'efforce, pendant la courte période qu'il passe à la tête de l'État, de rétablir des relations amicales avec les colonies américaines, mais il est surtout connu pour sa vie privée haute en couleur. | Whig |
| 1770-82 | Lord Fredrick North - A conduit la Grande-Bretagne dans la guerre d'indépendance américaine (1775). Bien qu'il ait été tenu pour responsable de la défaite de la Grande-Bretagne, de nombreuses opérations militaires ont été entravées par des luttes intestines au sein du haut commandement britannique en Amérique du Nord. | Tory |
| 1782 | Charles Watson-Wentworth, 2e marquis de Rockingham - Au cours de son deuxième ministère, la Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance des États-Unis. Il meurt subitement, trois mois seulement après avoir pris ses fonctions. | Whig |
| 1782-83 | William Petty, 2e comte de Shelburne - Premier Premier ministre britannique d'origine irlandaise, ancien général, il était en fonction au moment du traité de Paris qui mettait officiellement fin à la guerre d'indépendance américaine. Le traité définissait également de nouvelles frontières pour les États-Unis, incluant toutes les terres allant du nord des Grands Lacs jusqu'à la Floride au sud. | Whig |
| 1783 | William Cavendish-Bentinck, 3e duc de Portland - À la tête d'un gouvernement de coalition composé des Tories de Lord North et des Whigs de l'opposition de Charles James Fox, Portland a contribué à assurer la domination du parti Tory dans les décennies qui ont suivi. | coalition |
| 1783-1801 | William Pitt "Le Jeune" - Fils de Pitt l'Ancien, il devient le plus jeune Premier ministre de l'histoire, à seulement 24 ans. Dévoué à un gouvernement sain, ses nombreuses réalisations ont contribué à définir le rôle moderne de la fonction, y compris l'introduction du premier impôt sur le revenu ! Il démissionne lorsque le roi refuse d'accepter l'émancipation des catholiques. | Tory |
| 1801-04 | Henry Addington, 1er vicomte de Sidmouth - Bien que le traité d'Amiens de 1802 ait temporairement interrompu les hostilités entre la République française et la Grande-Bretagne, cette trêve précaire a pris fin en mai 1803 lorsque la Grande-Bretagne a de nouveau déclaré la guerre à la France. | Tory |
| 1804-06 | William Pitt le Jeune - Avec la reprise de la guerre avec la France, Pitt est reconduit dans ses fonctions. Épuisé par les exigences de son poste, il meurt dans ses fonctions à l'âge de 46 ans seulement. | Tory |
| 1806-07 | William Wyndham Grenville, 1er baron Grenville - Fils cadet de George Grenville, il est à l'origine de la loi de 1807 sur le commerce des esclaves, qui abolit la traite des esclaves dans l'Empire britannique. | coalition |
| 1807-09 | William Cavendish-Bentinck, 3e duc de Portland - Bien qu'âgé et en mauvaise santé, Portland accède pour la deuxième fois à la fonction suprême. Son court mandat est marqué par des conflits entre les factions belligérantes de son ministère. Il meurt 23 jours après avoir démissionné de son poste. | Tory |
| 1809-12 | Spencer Perceval - Face à la dépression économique et à l'agitation luddite dans son pays, et à la menace napoléonienne en Europe, son administration est divisée et répressive. Seul Premier ministre britannique à avoir été assassiné, il est abattu dans le hall de la Chambre des communes par un failli qui rend le gouvernement responsable de ses malheurs. | Tory |
| 1812-27 | Robert Banks Jenkinson, 2e comte de Liverpool - Après l'assassinat de Perceval, Liverpool est chargé de former un gouvernement. Après la victoire dans les guerres napoléoniennes, il aide le pays à traverser une période de radicalisme et de troubles, notamment le massacre de Peterloo. | Tory |
| 1827 | George Canning - L'un des Premiers ministres dont le mandat a été le plus court, Canning est mort subitement d'une pneumonie, cinq mois à peine après avoir pris ses fonctions. | coalition |
| 1827-28 | Fredrick John Robinson, Vicomte Goderich - Faute de soutien pour maintenir la fragile coalition des Tories de Canning et des Whigs aristocratiques, il démissionne après moins de 5 mois de mandat. | Tory |
Le duc de Wellington, Sir Robert Peel, Vicomte de Melbourne Voir également: La bataille de Lewes | ||
| 1828-30 | Arthur Welleslley, 1er duc de Wellington - Deuxième Premier ministre d'origine irlandaise et deuxième général vétéran, peut-être plus célèbre en tant que soldat des guerres napoléoniennes qu'en tant qu'homme politique. On dit qu'il a commenté sa première réunion de cabinet en ces termes : "Une affaire extraordinaire. Je leur ai donné leurs ordres et ils voulaient rester pour en discuter". Il a introduit la loi de 1829 sur l'aide aux catholiques romains, supprimant de nombreuses restrictions à la liberté d'expression.a démissionné à la suite d'un vote de défiance. | Tory |
| 1830-34 | Charles Grey, 2e comte Grey - Célèbre pour le mélange de thé qui porte son nom, ses réalisations politiques comprennent la loi sur la grande réforme de 1832, qui a lancé le processus de changement électoral que nous connaissons aujourd'hui. Ses autres legs comprennent l'abolition de l'esclavage dans l'ensemble de l'Empire britannique et des restrictions concernant le travail des enfants. Il a démissionné à la suite de désaccords au sujet de son appartenance à la communauté irlandaise.politiques. | Whig |
| 1834 | William Lamb, 2e vicomte Melbourne - Le dernier Premier ministre à avoir été démis de ses fonctions par un souverain, le roi Guillaume IV. | Whig |
| 1834-35 | Sir Robert Peel 2nd Baronet - En deuxième instance, Peel accepte l'invitation du roi Guillaume IV à former un gouvernement. Chef d'un gouvernement minoritaire, il démissionne à la suite d'un certain nombre de défaites au Parlement. | Whig |
| 1835-41 | William Lamb, 2e vicomte Melbourne - De retour au pouvoir pour la deuxième fois, Melbourne trouve la nouvelle reine Victoria beaucoup plus agréable que Guillaume IV. Il apprend à la jeune reine les rouages de la politique et noue avec elle une relation étroite. Il démissionne après une série de défaites parlementaires. | Whig |
| 1841-46 | Sir Robert Peel 2nd Baronet - Reprenant le pouvoir pour la deuxième fois, Peel introduit d'importantes lois sur l'emploi qui interdisent aux femmes et aux enfants de travailler sous terre dans les mines ; en outre, le Factory Act de 1844 limite les heures de travail des enfants et des femmes. Incapable de nourrir une Irlande affamée, il réussit finalement à abroger les Corn Laws. | Conservateurs |
| 1846-52 | Lord John Russell, 1er comte Russell - Russell a été le dernier Premier ministre whig. Sa loi sur la santé publique de 1848 a permis d'améliorer les conditions sanitaires des villes. Il était en fonction au moment de la Grande Exposition de 1851. | Whig |
| 1852 | Edward Smith Stanley, 14e comte de Derby - Considéré par beaucoup comme le père du parti conservateur moderne, son gouvernement s'est effondré lorsque le budget de son chancelier, Benjamin Disraeli, a été rejeté par la Chambre. | Conservateurs |
| 1852-55 | George Hamilton Gordon, comte d'Aberdeen - Cousin du poète Lord Byron, son gouvernement a été dominé par la guerre avec la Russie. Il a démissionné après avoir perdu un vote de confiance sur sa gestion de la guerre de Crimée. | Peelite |
| 1855-58 | Henry John Temple, 3e vicomte Palmerston - Pair irlandais, son India Bill de 1858 a transféré le contrôle de la Compagnie des Indes orientales à la Couronne. | Libéral |
| 1858-59 | Edward Smith Stanley, 14e comte de Derby - Reprenant le pouvoir pour la deuxième fois, sa loi sur l'aide aux Juifs de 1858 supprime les obstacles à l'entrée des Juifs au Parlement. | Conservateurs |
| 1859-65 | Henry John Temple, 3e vicomte Palmerston - De retour au pouvoir pour la deuxième fois, son ministère est dominé par la guerre de Sécession et les souffrances causées par la famine du coton dans le Lancashire. Plein d'entrain jusqu'à la fin, il meurt au pouvoir à l'âge de 81 ans. | Libéral |
| 1865-66 | Lord John Russell, 1er comte Russell - Il reprend ses fonctions pour la deuxième fois, après la mort prématurée de Palmerston. | Libéral |
| 1866-68 | Edward Smith Stanley, 14e comte de Derby - Reprenant le pouvoir pour la troisième et dernière fois, son Reform Act de 1867 double le nombre d'hommes adultes ayant le droit de vote en Angleterre et au Pays de Galles. | Conservateurs |
Lord Palmerston, Benjamin Disraeli, W E Gladstone | ||
| 1868 | Benjamin Disraeli - Dix ans seulement après la suppression des barrières empêchant les Juifs d'entrer au Parlement, la Grande-Bretagne a son premier, et jusqu'à présent son seul, Premier ministre juif. En acceptant le poste, "Dizzy" aurait déclaré : "J'ai grimpé au sommet de la barre graisseuse". | Conservateurs |
| 1868-74 | William Ewart Gladstone - Gladstone a dirigé les plus grandes administrations réformatrices du XIXe siècle. Ses politiques visaient à améliorer la liberté individuelle en supprimant les obstacles à la liberté et à l'avancement personnel. Une lourde défaite aux élections générales de 1874 a permis à son rival Disraeli d'atteindre une fois de plus le sommet de la hiérarchie. | Libéral |
| 1874-80 | Benjamin Disraeli, comte de Beaconsfield - Reprenant le pouvoir pour la deuxième fois à l'âge de 70 ans, sa politique a introduit un grand nombre de lois sociales, notamment en fournissant des logements aux pauvres et en améliorant considérablement les conditions sanitaires. Ses relations avec la reine Victoria ont contribué à la ramener à la vie publique, en la proclamant impératrice des Indes. Guerres anglo-zouloues. | Conservateurs |
| 1880-85 | William Ewart Gladstone - La deuxième administration de Gadstone a subi un certain nombre de revers en matière de politique étrangère, notamment une défaite humiliante lors de la première guerre des Boers et l'échec du sauvetage du général Gordon au Soudan. | Libéral |
| 1885-86 | Robert Gascoyne-Cecil, 3e marquis de Salisbury - Salisbury devient chef du parti conservateur après la mort de Disraeli en 1881, il devient Premier ministre à contrecœur et forme un gouvernement minoritaire. | Conservateurs |
| 1886 | William Ewart Gladstone - Âgé de 76 ans, Gladstone a divisé le parti libéral en présentant un projet de loi sur l'autonomie de l'Irlande. | Libéral |
| 1886-92 | Robert Gascoyne-Cecil, 3e marquis de Salisbury - Après la scission du parti libéral, Salisbury tente de contenir le problème irlandais en combinant fermeté gouvernementale et réformes. Création de la Rhodésie, l'actuel Zimbabwe, dont la capitale porte le nom de Salisbury. | Conservateurs |
| 1892-94 | William Ewart Gladstone - Maintenant âgé de plus de 80 ans, ce "Grand Old Man" de la politique britannique est reconduit dans ses fonctions pour un quatrième mandat et présente à nouveau le projet de loi sur l'autonomie de l'Irlande. Bien qu'adopté par la Chambre des communes, le projet de loi est rejeté par les Lords. Gladstone présente sa quatrième et dernière démission. | Libéral |
| 1894-95 | Archibold Primrose, 5e comte de Rosebery - accepte à contrecœur le poste de Premier ministre à la suite de la démission de Gladstone. Au cours d'une administration de courte durée, marquée par des conflits au sein du cabinet, il démissionne en ayant réalisé ses trois ambitions de toujours : épouser une héritière, posséder un cheval vainqueur du Derby et être Premier ministre. | Libéral |
| 1895-1902 | Robert Gascoyne-Cecil, 3e marquis de Salisbury - Reprend ses fonctions pour la troisième et dernière fois. Pendant son mandat, la guerre des Boers éclate en 1899 et se termine en 1902. Il se retire en faveur de son neveu Balfour. | Conservateurs |
Lord Salisbury, Arthur James Balfour, H H Asquith | ||
| 1902-05 | Arthur James Balfour - Sa loi sur l'éducation de 1902 a normalisé le système éducatif de l'Angleterre et du Pays de Galles, en transférant les pouvoirs des conseils scolaires aux autorités éducatives locales (LEA). Son cabinet s'est divisé sur la question des politiques de libre-échange. | Conservateurs |
| 1905-08 | Sir Henry Campbell-Bannerman - Né à Glasgow, "C-B" a été le premier à recevoir le titre officiel de "Premier ministre". S'exprimant ouvertement sur les "barbaries" de la guerre des Boers, il a rétabli l'indépendance du Transvaal et de l'État libre d'Orange en Afrique du Sud. | Libéral |
| 1908-15 | Herbert Henry Asquith - Asquith est devenu Premier ministre à la suite de la démission de "C-B". Il a pris les rênes en des temps troublés, l'autonomie de l'Irlande et le suffrage des femmes étant les questions brûlantes de l'époque. La loi sur les pensions de vieillesse de 1908 a jeté les bases de l'État-providence moderne. Elle a été suivie par la loi sur l'assurance nationale de 1911, qui prévoyait un revenu pour les travailleurs souffrant d'une maladie ou d'une invalidité.Il a également entraîné la Grande-Bretagne dans la Première Guerre mondiale. | Libéral |
| 1915-16 | Herbert Henry Asquith - Afin d'obtenir un maximum de soutien pour la guerre en cours, Asquith a formé un gouvernement de coalition. Cependant, le conflit ne se déroulant pas bien, Asquith a démissionné en raison de l'impasse dans laquelle se trouvaient les tranchées. | coalition |
| 1916-22 | David Lloyd George - Le seul Premier ministre à avoir eu le gallois comme première langue, Lloyd George a accepté l'invitation à former un gouvernement après la démission de son collègue libéral, Asquith. Homme d'une grande énergie et d'un grand dynamisme, il a été largement présenté comme l'homme qui avait gagné la guerre et promis... "une terre digne des héros". Le traité anglo-irlandais a conduit à la création de la République libre d'Irlande...Le scandale du "cash for honours" a provoqué un tollé général et l'a chassé du pouvoir. | coalition |
| 1922-23 | Andrew Bonar Law - Après la destitution de Lloyd George par les membres conservateurs de son cabinet, le roi invite le Canadien Bonar Law à former un nouveau gouvernement. Il ne reste que 209 jours au pouvoir avant de démissionner pour des raisons de santé et de mourir six mois plus tard. | Conservateurs |
| 1923-24 | Stanley Baldwin - Quelques mois à peine après son entrée en fonction et à la grande surprise de son entourage, Baldwin convoque des élections législatives anticipées sur la question des tarifs commerciaux protectionnistes. Cette politique visait à résoudre les problèmes économiques de la Grande-Bretagne, mais elle a réussi l'exploit remarquable de réunir les libéraux et de permettre aux travaillistes d'accéder au pouvoir pour la première fois. | Conservateurs |
| 1924 | James Ramsay MacDonald - Premier Premier ministre travailliste, MacDonald est issu de la classe ouvrière écossaise. À la tête d'un gouvernement minoritaire, il est tributaire du soutien des libéraux. Frustré par son incapacité à introduire des lois significatives, il convoque des élections anticipées. | Travail |
| 1924-29 | Stanley Baldwin - Au cours de son deuxième mandat, Baldwin est à l'origine de plusieurs réalisations sociales notables, notamment l'extension du droit de vote aux femmes âgées de plus de 21 ans. Il étonne le monde politique en invitant Winston Churchill, alors député libéral, à devenir son chancelier de l'Échiquier. Il conduit avec succès le pays à travers les eaux tumultueuses de la grève générale de 1926. | Conservateurs |
| 1929-31 | Ramsey MacDonald - Pour son deuxième gouvernement minoritaire, MacDonald nomme la première femme ministre de l'histoire, Margaret Bondfield. Quelques mois à peine après le début de son mandat, le monde est ébranlé par le krach de Wall Street en 1929 et la Grande Dépression qui s'ensuit. | Travail |
| 1931-35 | Ramsey MacDonald - Son gouvernement travailliste étant divisé sur la manière de résoudre une crise économique qui se traduit notamment par un doublement du taux de chômage, MacDonald démissionne mais est reconduit à la tête d'un gouvernement de coalition nationale (avec le soutien des partis conservateur et libéral). Cette décision lui coûte le soutien de son propre parti et il démissionne une nouvelle fois | coalition nationale |
| 1935-37 | Stanley Baldwin - Revenu au pouvoir pour la troisième fois, son principal accomplissement dans cette dernière phase de sa carrière a été de diriger le pays après l'abdication du roi Édouard VIII en 1936. Reconnaissant la menace d'Adolf Hitler et de l'Allemagne nazie, Baldwin a lancé un programme de réarmement du pays. Il a été critiqué plus tard pour ne pas avoir fait davantage pour se préparer. | Conservateurs |
Lloyd George, Stanley Baldwin, Sir Winston Churchill | ||
| 1937-40 | Neville Chamberlain - Lorsque Baldwin s'est retiré après le couronnement de George VI, Chamberlain était le choix évident pour diriger le parti. Après une rencontre avec Adolf Hitler à Munich en 1938, il est revenu en déclarant : "Je crois que c'est la paix pour notre temps". Après l'invasion de la Pologne, Chamberlain a déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. | Conservateurs |
| 1940-45 | Sir Winston Churchill - Après la démission de Chamberlain, Churchill est nommé Premier ministre d'un gouvernement de coalition multipartite. Les discours qu'il prononce au cours de son premier été à la tête du pays établissent une politique de "non-abandon", et les alliances militaires qu'il forme ensuite avec les États-Unis et l'Union soviétique conduisent les Alliés à la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale. Peu après le jour de la Victoire en Europe,Churchill est étonnamment battu lors des élections générales. | coalition |
| 1945-51 | Clement Attlee - Après avoir mené le parti travailliste à une victoire écrasante, Attlee s'est rapidement attelé à la mise en œuvre des promesses du manifeste de son parti. Bien que le pays soit effectivement en faillite après la guerre, il a réussi à créer le Service national de santé en 1946. Sa philosophie "du berceau à la tombe" a rendu les soins de santé gratuits pour tous les citoyens britanniques. En outre, un grand nombre des plus grandes industries britanniques, telles que leLes mines de charbon (1946), l'électricité (1947) et les chemins de fer (1947) sont placés sous le contrôle de l'État. En quelques années seulement, il nationalise un cinquième de l'ensemble de l'économie britannique. En 1949, son programme d'action pour les droits de l'homme et les libertés fondamentales est mis en œuvre. National Parks and Access to the Countryside Act (loi sur les parcs nationaux et l'accès à la campagne) ouvrirait pour la première fois au grand public de vastes étendues de la campagne britannique. | Travail |
| 1951-55 | Sir Winston Churchill - Le second mandat de Churchill a été fortement influencé par sa santé défaillante. Un contemporain l'a même décrit comme "glorieusement inapte à la fonction". 1953 est peut-être l'année que Churchill a le plus appréciée, avec toute la pompe et la gloire historiques qui ont accompagné le couronnement de la reine Élisabeth II. À l'étranger, la guerre froide naissante l'a amené à autoriser la mise en place de laPlus tard dans l'année, la détérioration de son état de santé l'a contraint à démissionner, cédant la place à son ministre des affaires étrangères et vice-premier ministre, Anthony Eden. | Conservateurs |
| 1955-57 | Sir Anthony Eden - Largement reconnu comme le successeur de Winston Churchill, il a, en tant que Premier ministre, immédiatement convoqué des élections générales et augmenté la majorité conservatrice. Son succès devait cependant être de courte durée, car Eden est surtout connu pour sa gestion controversée de la crise de Suez en 1956. À la suite d'une invasion mal exécutée visant à prendre le contrôle du canal de Suez en Égypte, il y a eu des tensions entre les deux pays.La condamnation internationale généralisée et la menace de sanctions américaines ont contraint Eden à un retrait humiliant. Isolé, Eden a démissionné après avoir démontré au monde que la Grande-Bretagne n'était plus la superpuissance qu'elle était autrefois. | Conservateurs |
| 1957-63 | Harold Macmillan - Après la démission de Sir Anthony Eden, Macmillan émerge des décombres de la crise de Suez pour prendre la tête d'un parti conservateur et d'un pays démoralisés. Ayant déclaré à la reine que son nouveau gouvernement ne durerait que quelques semaines, Macmillan s'emploie rapidement à restaurer la confiance et la fortune de la nation. Alors que le niveau de vie et la prospérité augmentent, "Supemac" peut prétendre queEn matière d'affaires étrangères, il a contribué à la négociation du traité d'interdiction des essais nucléaires et a accéléré la décolonisation de l'Empire britannique. À la fin de son mandat, l'économie du pays commençait à vaciller et, après une série de scandales, il a démissionné. | Conservateurs |
| 1963-64 | Sir Alec Douglas-Home - Après la démission soudaine d'Harold Macmillan, Douglas-Home est devenu le nouveau chef du parti conservateur. Premier ministre pendant seulement 363 jours, il détient le record du deuxième plus court mandat du XXe siècle. | Conservateurs |
| 1964-70 | Harold Wilson - Vainqueur des élections d'octobre avec une majorité de 4 voix seulement, le projet de Wilson est de moderniser le pays, aidé par la "chaleur blanche de la révolution technologique". Son gouvernement introduit des lois de libéralisation dans les domaines de la peine capitale, de l'avortement, de l'homosexualité et du divorce. Sur le plan économique, le puissant patronat syndical refuse d'être contrôlé, ce qui se traduit par une hausse des prix de l'énergie et de l'immobilier.du chômage et de l'inflation. | Travail |
Sir Anthony Eden, Harold Wilson, Edward Heath | ||
| 1970-74 | Edward Heath - Le mandat de Heath a été l'un des plus traumatisants et des plus controversés de l'histoire récente. Période de grands bouleversements industriels et de déclin économique, sa principale "réussite" a été de faire entrer la Grande-Bretagne dans le marché commun européen. Les tentatives de Heath pour affaiblir le pouvoir des syndicats ont échoué ; les grèves qui en ont résulté ont entraîné l'extinction des lumières dans tout le pays pendant trois jours chaque semaine. Son...a également coïncidé avec l'apogée des troubles en Irlande du Nord. | Conservateurs |
| 1974-76 | Harold Wilson -Au cours de son second mandat, l'impôt sur le revenu des plus hauts revenus a augmenté jusqu'à 83% et le chômage a atteint 1 million de personnes. Au début de l'année 1976, la situation économique de la Grande-Bretagne était si grave qu'un prêt du Fonds monétaire international (FMI) était considéré comme la seule option du gouvernement. A la surprise générale et seulement 5 jours après son 60ème anniversaire, Wilson a démissionné soudainement, cédant la place à un autre gouvernement, celui de l'Union européenne, qui s'est engagé à mettre fin à la guerre civile.pour James Callaghan, plus âgé. | Travail |
| 1976-79 | James Callaghan - Avec une inflation de 17% et 1,5 million de chômeurs, Callaghan prend la décision controversée de demander un prêt d'urgence au FMI. En échange de 3,9 milliards de dollars de crédits, il tente d'imposer un contrôle monétaire plus strict par le biais de restrictions salariales pour les travailleurs du secteur public. La réaction des syndicats est une vague de grèves qui voit les morts ne pas être enterrés et les déchets s'accumuler sur les trottoirs.L'hiver 1978-9 est devenu l'"Hiver du mécontentement". Callaghan n'a pas réussi à obtenir un vote de "défiance". | Travail |
| 1979-90 | Margaret Thatcher - Les troubles industriels provoqués par l'"Hiver du mécontentement" ont permis à Mme Thatcher d'être la première femme Premier ministre britannique. Surnommée la "Dame de fer", ses premières années au pouvoir ne se sont traduites que par une amélioration marginale de l'économie. Le moment décisif de son mandat a eu lieu en avril 1982, lorsqu'elle a mené le pays à la guerre contre l'Argentine dans les îles Malouines.Le succès de la campagne a transformé sa position dans les sondages d'opinion. | Conservateurs |
| 1990-97 | John Major - Après avoir dépensé des milliards pour protéger sa politique économique favorite - l'adhésion au mécanisme de taux de change -, son premier ministre a connu la plus longue période de croissance économique continue du Royaume-Uni. Son gouvernement a entamé des pourparlers avec l'IRA en vue de mettre fin pacifiquement aux troubles en Irlande du Nord. | Conservateurs |
James Callaghan, Margaret Thatcher, John Major | ||
| 1997-2007 | Tony Blair - Premier ministre travailliste le plus ancien, son gouvernement a supervisé le processus de paix en Irlande du Nord. Signé le Vendredi saint, le 10 avril 1998, l'accord du Vendredi saint a contribué à mettre fin à une période de conflit dans la région, connue sous le nom de "Troubles". Son héritage en matière d'affaires étrangères est peut-être un peu plus controversé : alliées aux États-Unis et au président Bush, les forces armées britanniques ont été impliquées dans une opération de maintien de la paix en Irlande du Nord.l'invasion de l'Afghanistan en 2001 et l'invasion de l'Irak en 2003. | Travail |
| 2007-10 | Gordon Brown - Il a pris ses fonctions de Premier ministre le 27 juin, après le départ de Tony Blair. Au cours de son mandat, il a été appelé à diriger le pays pendant la crise financière mondiale de 2008. En accueillant le sommet du G20 en 2009, il a persuadé les dirigeants mondiaux de débloquer 1,1 billion de dollars pour aider l'économie mondiale à surmonter la crise. Sous son mandat, les opérations de combat britanniques en Irak, au Pakistan et en Afghanistan ont été menées avec succès.a pris fin et les forces britanniques se sont retirées du pays. | Travail |
| 2010-15 | David Cameron - A dirigé le premier gouvernement de coalition du Royaume-Uni depuis la Seconde Guerre mondiale, avec Nick Clegg, leader des libéraux-démocrates, comme vice-premier ministre. Le plus jeune premier ministre depuis Lord Liverpool en 1812, en réponse à la crise financière mondiale, le gouvernement de coalition s'est lancé dans un programme de restriction des dépenses publiques afin de réduire le déficit budgétaire. Sous sa direction, le Royaume-Uni a atteint un niveau de croissance de 1,5 %.s'est engagé à atteindre l'objectif des Nations Unies de 0,7 % de dépenses d'aide et de développement à l'étranger. Pendant son mandat de Premier ministre, il a supervisé trois référendums nationaux. Le premier, en 2011, demandait si la méthode traditionnelle d'élection des députés devait être modifiée. Le second, en 2014, demandait si l'Écosse devait devenir un pays indépendant. Cameron a fait campagne pour que l'Écosse continue à faire partie du Royaume-Uni, ce qu'il a fait.a gagné. | Coalition Con / Lib |
| 2015-16 | David Cameron - Le troisième référendum sous le mandat de David Cameron portait sur la poursuite des relations entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne (UE). Il a mené la campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE, mais en juin 2016, les Britanniques ont voté pour la sortie. À la suite de cette défaite, il a démissionné de son poste de premier ministre et de chef du parti conservateur. | Conservateurs |
Tony Blair, Gordon Brown, David Cameron | ||
| 2016-19 | Theresa May - Après la démission de David Cameron, Mme May a été élue à la tête du parti conservateur et est devenue la deuxième femme Premier ministre du Royaume-Uni. En déclenchant l'article 50 en mars 2017, elle a entamé le processus de retrait du Royaume-Uni de l'UE. Un mois plus tard, cherchant à renforcer sa position dans les négociations sur le Brexit, Mme May a convoqué des élections anticipées. Le résultat de l'élection a été un vote sans majorité.le nombre de sièges conservateurs est passé de 330 à 317. Pendant son mandat, le chômage au Royaume-Uni a atteint un niveau record. Après avoir vu les versions préliminaires de son accord de retrait de l'UE rejetées par le Parlement à trois reprises, Mme May a démissionné. | Conservateurs |
| 2019-19 | Alexander Boris Johnson - À la suite de la démission de Theresa May, Boris Johnson a été élu chef du Parti conservateur et nommé Premier ministre. Sans majorité au Parlement et avec de nombreux membres de son propre parti opposés à sa position dure sur le Brexit, Boris Johnson a été contraint de convoquer de nouvelles élections générales au Royaume-Uni. | Conservateurs |
| 2019-22 | Alexander Boris Johnson - Les "grands mécontents" semblent avoir approuvé la position intransigeante de Boris Johnson sur le Brexit, puisque le Parti conservateur remporte les élections de décembre avec une majorité parlementaire de 80 sièges. Après 47 ans d'adhésion, le Royaume-Uni quitte officiellement l'UE le 31 janvier 2020. Quelques mois plus tard, Boris Johnson est confronté à la première crise majeure de son mandat, la pandémie de grippe aviaire COVID-19. | Conservateurs |
| 2022-22 | Mary Elizabeth (Liz) Truss - Ancienne secrétaire d'État à l'environnement, à l'alimentation et aux affaires rurales, secrétaire d'État à la justice et Lord Chancellor, secrétaire en chef du Trésor, secrétaire au commerce international et, plus récemment, ministre des affaires étrangères. Après la démission de Boris Johnson, Liz Truss a remporté l'élection à la direction du parti conservateur face à l'ancien chancelier, Rishi Sunak. Elle est entrée en fonction leLe mardi 6 septembre 2022, Liz Truss est devenue le 15e Premier ministre de la Reine Elizabeth II et la troisième femme Premier ministre de Grande-Bretagne. Après le décès de Sa Majesté la Reine deux jours plus tard, le jeudi 8 septembre 2022, Liz Truss est également devenue le premier Premier ministre du nouveau monarque, le roi Charles III. Le 20 octobre, après un mandat tumultueux de 45 jours, Mme Truss a annoncé qu'elle quittait ses fonctions. Elle est à ce jour la personne ayant exercé le mandat le plus court de l'histoire de l'Union européenne.Premier ministre | Conservateurs |
| 2022- | Rishi Sunak - Ancien chancelier de l'Échiquier sous la présidence de Boris Johnson, M. Sunak est devenu le 24 octobre 2022 le deuxième Premier ministre du nouveau monarque, le roi Charles III. Après avoir perdu la précédente élection à la tête du parti contre Mme Truss quelques semaines plus tôt, il a cette fois remporté le leadership après que Boris Johnson a décidé de ne pas se présenter et que Penny Mordaunt, leader de la Chambre, n'a pas pu obtenir les 100 %.Les députés doivent voter pour passer à l'étape suivante du concours. | Conservateurs |
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